Rencontres et Tourisme sexuel
Rencontrer l'âme-sœur ?
Les touristes et les résidents à Madagascar tombent sous le charme des filles — principalement les filles — des îles, que beaucoup s'accordent à trouver très belles.
Il y a d'autres pays où les filles sont belles, mais ici, elles sont, disons, "moins farouches" qu'ailleurs.
Ce qui laisse certains penser que Madagascar est un grand supermarché du sexe.
Le tourisme sexuel est donc apparu... Les autorités ont décidé de lutter contre ce phénomène.
Vous trouverez ci-dessous des informations bien utiles pour éviter bien des désagréments et vous donner des indications pour un tourisme plus responsable.
Tourisme Sexuel
Les discothèques et certains bars attirent toutes les générations pour y faire la fête.
Certaines jeunes filles y sont plus assidues que d'autres. Leur but est d'arrondir les fins de mois ou de se sortir de la misère. Ne croyez pas que vous êtes le plus beau, c'est votre portefeuille qui vous vaut tant de sourires !
Malgré les contrôles à l'entrée, des mineures arrivent à s'y glisser. Ne vous laissez pas tenter par le diable : certaines sont là pour vous piéger... la famille plutôt, ou certains policiers corrompus. Le détournement de mineures est puni à Madagascar au moins aussi sévèrement qu'en Europe.
Les prisons sont des mouroirs, et l'étranger ne bénéficie pas de traitement de faveur ! De plus, des accords bilatéraux permettent les poursuites à votre retour dans votre pays d'origine.
La majorité est officiellement à 21 ans, mais c'est l'âge de 18 ans qui est pris comme référence.
En dessous de 15 ans, on peut considérer que tout acte est un viol.
N'hésitez pas à demander la carte d'identité. Toute personne majeure doit en avoir une. Ne croyez pas aux "je l'ai oubliée à la maison" et autres... Et méfiez-vous aussi (mais comment le savoir) des fausses cartes.
Soyez prévenus !
Depuis janvier 2008, les choses se sont compliquées...
En effet, depuis dette date, une loi contre le tourisme sexuel est en application. Elle est censée lutter contre, en vrac, «
le tourisme sexuel », «
la prostitution », «
la pédophilie », «
la traite, vente, enlèvement et exploitation de personnes », «
l'inceste » et «
le proxénétisme ».
Elle met les propriétaires de lieux publics (hôtels, etc.) dans l'obligation de dénoncer les atteintes aux bonnes mœurs constatées.
Les peines de prison encourues vont de 5 à 10 ans. Elle a déjà été appliquée.
Le délit de «
filouterie de sexe » guette ceux qui s'octroient les faveurs d'une fille sans la payer, et celui de «
tourisme sexuel » ceux coupables "
d'avoir des relations sexuelles contre rémunération financière ou avantages avec des enfants ou des prostituées cherchant eux-mêmes des relations sexuelles pour en obtenir un avantage quelconque". Il est à noter que le fait de se prostituer n'est pas interdit à Madagascar.
Texte de la loi N° 2007-038 du 14 Janvier 2008 (Format WORD, 251 Ko)
Rencontres
Les célibataires peuvent espérer des rencontres sérieuses, y compris dans les discothèques.
Nombreuses sont les jeunes filles malgaches qui voient dans la rencontre avec un homme étranger la possibilité d'échapper à une vie austère.
Nombreux aussi sont les hommes occidentaux qui souffrent de solitude. Le deal a l'avantage d'être clair.
Dans le temps, c'était les "corres" ou "korès" (entendez : les correspondants) qui avaient la côte. Les filles se refilaient les adresses trouvées dans des revues spécialisées. Souvenez-vous, "Le Chasseur Français"... Elles faisaient alors appel à un écrivain public pour rédiger des lettres simples et touchantes. Après échange de goûts, de mensurations et de photos, la rencontre était organisée. Nombreux sont ces contacts qui ont débouché sur un mariage heureux.
Les temps ont changé et l'Internet a remplacé la bonne vielle méthode épistolaire. Le succès des cybercafés s'explique...
